• Une jeune apprenante reçevant son attestation de fin de formation

    Une partie de la salle

    Des élèves du Lycée Agbba en formation

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  • Cet article vient juste pour tirer l’attention des enseignants; éducateurs;  responsables de formation. Beaucoup de nos professeurs se comportent mal vis-à-vis de leurs enseignés. Ils utilisent leur statut; leur rôle pour abuser de leurs élèves. Nous pensons à travers cet article aider nos frères et sœurs éducateurs de bien maîtriser leur instinct et à connaitre leur vrai rôle.

    Rôle pédagogique

    • Tenue des registres réglementaires des classes
    • Cahier de texte
    • Cahier de notes ou correspondances

    Le respect du professeur est lié généralement à la qualité de son enseignement, à la faculté qu’il a pour associer ses élèves à cet enseignement. C’est pourquoi il est demandé impérativement au professeur de veiller

    v  A la préparation minutieuse de ses cours

    v  A la documentation permanente

    v  Au  respect des horaires établis à la fréquence des devoirs et à la correction régulière de ses derniers.

    v  En dehors des heures officielles des cours, doit être disposé à dispenser des cours supplémentaires aux élèves qui ferraient la demande.

    v  En cas de retenue ou punition, le professeur est tenu de proposer à disposer un devoir déterminé pour la durée de la retenue. Sa note du devoir est valable pour le trimestre.

    Encadrement des professeurs.

    -          A l’instar des recommandations qui sont faites aux élèves pour constituer des groupes de travail, il est demandé aux professeurs d’une même discipline de s’organiser pour dispenser des conseils pédagogiques (leçon modèle, discussion). C’est ainsi que les anciens maîtres seront appelés à encadrer de façon permanente les débutants.

    Entretien du matériel

    -          Le professeur doit être responsable de l’entretien du matériel mis à la disposition des élèves dont il assure l’encadrement. Il doit veiller au respect de la propriété de la classe pendant toute la durée de son cours.

    Relation avec l’administration

    -          Le professeur doit signaler immédiatement toutes les difficultés rencontrées dès l’accomplissement de sa tâche (perturbation des cours, nonchalance des élèves, refus collectif ou individuel d’exécuter un devoir, etc)

    -          Le professeur responsable d’une classe donnée a à sa charge le calcul des moyennes de cette classe, la présentation des résultats devant le conseil de classe, la remise de bulletins aux élèves. Il doit s’informer de tous les problèmes de sa classe (problème social scolaire et en informer le directeur).

    -          Il doit être à même de discuter et de régler certains problèmes de discipline. C’est lui qui informe la classe des modifications intervenues dans l’organisation du travail. Il doit avoir une heure de conversation libre avec la classe. Il est recommandé à tous les professeurs de s’associer aux activités sportives et culturelles des élèves.

    Attitude du professeur devant sa classe

    ü  Tenue correcte

    ü  Langue correcte

    ü  Respect de la personnalité des élèves

    ü  Interdiction des châtiments corporels

    ü  Ponctualité

    ü  Assiduité

    ü  Autorité et rayonnement dans son milieu

    ü  Abstinence à fumer en classe


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  • “Connais-toi toi-même” disait l’autre. Et il avait raison. Se connaître soi même, c’est essentiel, parce que c’est ce qui permet d’avancer. Cela dit, il faut aussi comprendre le monde qui nous entoure, pour être certain d’avancer dans la bonne direction.

    Le développement personnel passe inévitablement par la connaissance, la compétence et l’information. L’ignorant est comme celui qui avance à taton dans une pièce sans lumière. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas où il va, il trébuche sur tous les obstacles et tourne en rond sans arriver nulle part.

    En revanche, celui qui sait est comme éclairé. Il sait ce qu’il veut. Il sait où il va, quelle est la route à suivre, et quels obstacles éviter.

    Il est important, il est vital de se connaître soi même. Quels sont vos pouvoirs et vos limites ? Quelles sont vos valeurs ? Quels sont vos principes ? Qu’attendez vous de la vie ? Que voulez vous ? Tant qu’on ne sait pas vers quoi l’on veut aller, à quoi bon avancer ? Emprunter des chemins au hasard n’est il pas le meilleur moyen de se tromper de route, et de se perdre ?

    Chacun doit  connaître ses  plus grandes valeurs dans la vie. On doit avoir ses propres principes et une liste de buts, dont on veut atteindre.

     


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  • ActualitésActualitésLa recherche du savoir de façon générale n’a pas d’âge. L’initiation à l’informatique n’est pas spécifiquement réservée à un sexe ou un groupe d’individu quelconque. Aujourd’hui les jeunes s’intéressent de plus en plus à l’outil informatique. Les parents en avant sont les premiers responsables de ces changements. Mais  aussi ils existent encore des parents  qui ignorent l’apport de l’informatique sur l’éducation de leurs enfants. 

    Ali Abdou élève au  CEG2 de Tahoua a eu la chance d’avoir des parents (tous lettrés) qui connaissent l’importance du savoir. Grace à eux le petit Ali âgé de 12 ans (né 1998) a subi avec billot sa formation initiatique en informatique au centre de formation de l’école normale Kaocen de Tahoua. Cet article s’est appesantit sur le cas d’Ali parce qu’il a été un apprenant exemplaire. Vu son âge il est un enfant attentif, intelligent, et compréhensif. Les parents faites comme ceux d'Ali. Donnez à vos enfants la chance dans l'apprentissage. On ne regrette jamais une formation.

     


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    Cet article vous édifiera sur ce qu'est l'affaire MEBA. Cette histoire moche a porté un coup dur sur le système éducatif nigérien et aussi sur l'image du pays et de ses dirigeants. S’il n’y a pas la presse et autres sociétés civiles pour dénoncer les malfaiteurs ; l’affaire MEBA ne sera jamais connu et punie. La lecture du suivant article vous informera d’avantage.

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    AFFAIRE MEBA RESSUSCITÉE. Ary et Hamani appelés à la barre !

     

    «M. le huissier, voulez-vous vérifier si les juges suppléants sont dans la salle ?», dit le président de la Haute Cour de Justice (HCJ), Adamou Moumouni Djermakoye. L’huissier s’exécute et constate que les trois juges suppléants sont bien là. « M. le huissier, voulez-vous vérifier si les accusés ont reçu signification à comparaître huit jours avant l’audience ?». Confirmation est donnée que les deux anciens ministres de l’Education de base, MM. Ary Ibrahim et Hamani Harouna, ont bien reçu notification dans les délais. L’affaire MEBA révélée par «Le Républicain», qui a porté sur le détournement de près de quatre milliards FCFA d’appuis des partenaires techniques et financiers à l’éducation de base, est ainsi inscrite au rôle de la HCJ. Ary Ibrahim, le premier, se lève et répond avoir reçu notification dans les dé-lais. Appelé, Hamani Harouna répond absent. Il effectue actuellement le pèlerinage à La Mecque. Surprise du président Djermakoye qui a rappelé que l’accusé, qui bénéficie de la liberté provisoire, se doit de rester à la disposition de la justice. Ce faisant, il doit informer la HCJ de tous ses mouvements. De nouveau, Djermakoye interroge le huissier : «Voulez-vous vérifier si les témoins cités à personne sont là ?» Oui ils sont là à quelques exceptions près comme Himadou Hamani dit Sirigneré, opérateur économique, bénéficiaire de beaucoup de mar-chés de gré à gré et surfacturés du Ministère de l’éducation, présenté comme l’élément clé de toute la procédure. Sirigneré est lui aussi à La Mecque. L’huissier confirme que les 39 témoins ont reçu notification. Entre autres témoins, les députés Zakou Djibo dit Zakai, Rajah Chaibou, Intarou Hassane, Bonkano Maifada, bénéficiaires de marchés du MEBA, MM Sala Assane et Mala Ari, anciens directeurs de cabinet de l’ex Premier ministre Hama Amadou.


    Après une suspension, l’on passe aux choses sérieuses. Le premier dossier à être appelé, c’est celui du Ministère Public contre Ary Ibrahim. Après vérification de l’identité de l’accusé, c’est l’un des avocats d’Ary, Maître Souleye Oumarou, qui prend la parole, pour signifier l’absence d’un témoin capital, dans la charge qui pèse sur son client : Sirigneré. C’est pourquoi, a-t-il signalé, le dossier ne peut pas être jugé en l’état.

    Le Procureur général rappelle les charges retenues contre Ary et Hamani contenues dans les actes d’accusation, le préjudice causé à l’Etat par la restitution de 380 millions FCFA représentant la somme cautionnée des commerçants dé-férés devant le tribunal de droit commun, ordonnée par le juge d’instruction Chaibou Moussa. Il demande qu’il plaise à la Haute Cour de révoquer la liberté provisoire accordée aux deux accusés et d’approfondir les investigations sur les mouvements de leurs comptes, et leurs biens immobiliers. Pour Me Souleye, les réquisitions du Procureur supposent qu’il y ait eu des débats préalablement. Il a rappelé sa demande restée sans suite sur la continuation de l’enquête. L’identification des biens de son client a été faite en son temps, sans que le Procureur général de l’époque n’ait eu à redire, encore moins demander une contre-expertise. Et Me Souleye de se demander quel est l’élément nouveau qui peut justifier la révocation de la liberté provisoire de son client, qui est là devant la Cour. C’est comme si on veut reprocher à la Cour son irresponsabilité. Son client est resté en prison pendant presque huit mois, au-delà des prescriptions de la loi, et le mandat de dépôt n’a jamais été renouvelé. Ailleurs, le Procureur aurait pu être poursuivi pour « attentat à la liberté ». La détention provisoire est une mesure exceptionnelle, mais pas générale, a-t-il dit. Son confrère Oumarou Mainassara, le second avocat de Ary, d’ajouter que son client a indiqué son domicile, et ne s’est jamais déplacé sans saisir la Cour par écrit. Il ne comprend pas pourquoi le Ministère Public veuille remonter à l’ordonnance de mise en accusation, et non à celle de renvoi devant la HCJ. Il conclut qu’ainsi le parquet est parti trop vite en besogne.

    Pour sa part, Maître Cissé Ibrahim, avocat de Hamani Harouna, a excusé son client, qui en allant à la Mecque n’a nulle intention de se soustraire à la justice. Il est, lui aussi, victime des impondérables des vols de retour des pèlerins. Me Cissé rappelle que les décisions de la commission d’instruction, devenues définitives, ne sont susceptibles de remise en cause que s’il y a des éléments nouveaux ; la Cour n’est pas là pour violer la loi mais pour l’appliquer. A travers la demande de complément d’information, il y voit une façon de régler des comptes extrajudiciaires. C’est pourquoi, à ses yeux, la révocation de la liberté provisoire, accordée à son client, ne tient pas la route.


    Après deux suspensions, la Haute Cour a rendu des arrêts sur les deux re-quêtes du Ministère Public. Elle ordonne un complément d’informations pour faire la lumière sur les mouvements de comptes des accusés et l’origine de leurs biens immobiliers. Ils seront préservés par le séquestre pour une bonne administration de la justice. Sur la 2è requête, elle ordonne qu’il n’y a pas lieu de révoquer la liberté provisoire accordée aux deux ac-cusés. En d’autres termes, ils continueront à bénéficier de la liberté provisoire.

    Depuis sa création en juin 1997, c’est la première fois que la HCJ siège pour juger des membres du gouvernement pour des faits commis dans l’exercice de leurs foncions. Le président Djermakoye a tenu à rassurer les Nigériens que sa juridiction accomplira son devoir sans défaillance. « Notre conscience est notre seul maître » a-t-il ajouté, rappelant que ses collègues et lui-même n’accepteront aucune pression.
    L’audience est renvoyée à bientôt, en attendant le retour du second accusé et de certains témoins. La Haute Cour est impatiemment attendue, d’autant que l’éducation de base est en déficit de financements extérieurs, pour cause de l’Affaire MEBA.

    Source: Le Républicain, 27 décembre 2007


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